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Dans cette vidéo de la chaine EUCLID disponible sur Youtube, Emmanuel Todd nous invite à réfléchir sur le nihilisme croissant en Occident et sur la pertinence de l'appartenance de l'Europe au système militaire américain. Voici les huit points saillants qui méritent d'être retenus :

1. Les écarts de force entre la Russie et l'OTAN sont en faveur de cette dernière, selon Emmanuel Todd. La Russie est consciente qu'elle ne dispose ni des moyens militaires ni démographiques pour envahir des pays membres de l'OTAN.

Je propose ici une analyse en 5 points de l'impact des sanctions contre l'Iran sur les entreprises et la diplomatie européennes :

1. Un cadre juridique européen aux effets limités

Après le retrait américain de l'accord nucléaire iranien en 2018, l'UE a réactivé son "règlement de blocage" pour contrer les sanctions extraterritoriales américaines. Mais ce texte présente de sérieuses lacunes :

- Il ne protège pas les entreprises européennes des conséquences pénales et financières aux États-Unis.
- Son droit d'indemnisation se heurte à l'immunité de juridiction américaine.
- Devant le risque de représailles américaines, la plupart des entreprises préfèrent se conformer aux sanctions plutôt que de risquer des amendes européennes.

Bref, en l'absence de garanties effectives, le règlement de blocage n'incite guère les entreprises à reprendre les échanges avec l'Iran.

Au-delà du magnifique succès de cette entreprise, l'article met en lumière à mon sens 3 points qui retiennent mon attention :

1. Les entreprises européennes ne sont pas hors-jeux dans la course à la technologie et leur capacité à créer des entités de taille mondiales. Le dirigeant actuel de ASML est français et un autre français l'a déjà dirigé par le passé.

La clé de compréhension principale de Milei est que les réglementations nuisent à l’efficacité du marché, marché qui a prouvé par le passé son efficacité en sortant le monde de la pauvreté depuis 1800 à nos jours.  Il me semble que Milei n’intègre pas à son analyse le parallèle du développement du capitalisme avec celle de l’énergie disponible. L’un ne va probablement pas sans l’autre.