La dette publique non productrice de croissance à long terme vole les générations futures
L'objectif de cet article est de partager mon avis sur les deux réflexions suivantes : (1) Les dettes publiques ne doivent servir que les investissements efficaces, pas les dépenses de fonctionnement et (2) Il est plus facile de lever de la dette que des impôts (en tout cas, jusqu'ici). Nous le constatons tous, notre représentation nationale est toujours fière de ne pas augmenter les impôts, de ne pas baisser les dépenses mais, sans le dire explicitement, la variable d'ajustement est alors la dette. Ce sera en effet aux générations futures d'assumer le poids de la dette mais ... cette dette est hélas avant tout composée de dépenses courantes et bien faiblement d'investissement. Comme le dis Mme Christelle MORANCAIS dans le JDD la dette " est une injustice qu'on fait peser sur les épaules de nos enfants".
La question des budgets publics (dépenses, recettes) est au cœur des débats économiques et politiques. Les citoyens français ont constitué une représentation natioanle avec pour mission, tous mouvement politiques confondus, de ne pas augmenter les impôts (les recettes) et, en même temps, de ne surtout pas diminuer les dépenses car cela impacterait le fameux modèle social français. Comme je l'indiquais dans l'article suivant (dérives du budget de l'Etat et indicateur éronné), le déficit du budget 2024 de l'Etat français voté fin 2023 s'établit à 459 milliards € de dépenses pour 312 milliards de recettes soit un déficit de 47% (459*100/312=147) . Ce chiffre devrait être considéré comme "lunaire", hors jeux !
